Four banal
Si personne n’ignore, dans notre village, la ruelle ainsi nommée, qui en revanche connaît l’emplacement du four en question, bien que la situation de cette ruelle permette de le localiser sommairement dans la moitié nord du village ? Avant d’approfondir le sujet, faisons un bref historique général.
Le Chapitre de l’église Collégiale Saint Martin de Champeaux, érigé en Seigneurie, avait à ce titre, le droit de ban, autrement dit celui de publier des règlements, d’ordonner, de contraindre et de punir.
En général, tout seigneur avait ainsi soin de doter ses terres d’équipements collectifs tels que moulin, pressoir, four et parfois forge, dits banalités, dont il assurait l’entretien. L’usage de ceux-ci était bien évidemment payant, et obligatoire pour les habitants de la seigneurie qui n’avaient pas le droit de posséder des équipements personnels, ou de recourir à ceux d’un seigneur voisin. Ainsi, chaque fois qu’ils utilisaient le four pour y cuire leur pain, ils devaient acquitter un péage au préposé chargé d’enfourner les pâtes.
Suivant l’importance de la population, le four banal pouvait employer à lui seul jusqu’à trois personnes, à savoir : le fournier, chargé de l’allumer, le poustier qui allait chercher les pâtes à cuire et rapportait les pains cuits, et enfin le lenandier, commis à l’approvisionnement en bois. Quand on sait autrefois, l’importance qu’avait le pain dans l’alimentation du Français qui, s’il en avait les moyens, en consommait environ 720 grammes par jour, au milieu du 17ème siècle, contre seulement 100 à 150 de nos jours, on imagine que ce monopole assurait au seigneur, de solides revenus. Ces fours pouvaient parfois être affermés par bail, à des vilains aisés, ou des bourgeois qui se chargeaient de leur fonctionnement et de la perception des taxes. Ce fût le cas dans notre village, comme nous le verrons plus loin.
Mais revenons maintenant à Champeaux.
Une des plus anciennes dates connues, concernant ce four banal, est mars 1218 (א). Cette année-là, était enregistrée une :
‘donnation faite par le Chapitre de l’église St Martin de Champeaux, à la Communauté de lad(ite) église, des fours bannaux et droits en dépendants, de Champeaux et Fouju, et du droit de touly esdits lieux St Merry et Courtenet, pour en jouir par lad(ite) Communauté à perpétuité. Lad(ite) donnation faite pour indemniser et dédommager la dite Communauté de certaine somme par elle prêtée et employée par le Chapitre, pour la fabrique de lad(ite) église’.
Le droit de Touly, cité ci-dessus, imposait aux boulangers et taverniers qui vendaient du pain, de payer au fermier de la Communauté de l’église St Martin de Champeaux, une somme qui, en 1540, était de 1 denier parisis, payable chaque lundi, sous peine d’une amende de 60 sols parisis. La transaction qui suit les en dispensait.
Les Campéliens ne semblent pas avoir toujours accepté de bon cœur l’usage de ce four banal, comme en témoigne une transaction du 26 novembre 1589 (א), entre la Communauté de l’église St Martin de Champeaux et la Communauté des habitants dud(it) lieu,
‘par laquelle ces derniers aquiessant à l’arrêt du parlement contre eux rendu le 8 juillet dernier et voulant en empêcher l’exécution consentent et s’obligent, conformément à icelui, de porter et faire cuire à l’avenir leurs pates au four bannal dud(it) lieu appartenant à la Communauté de lad(ite) église St Martin, et de paier à icelle ou son fermier dud(it) four bannal, 4 sols parisis (ψ) pour la cuisson de chaque septier (λ) de farine reduit en pate, sous peine de 3 livres parisis (φ) d’amande, au lieu de la 20e partie de leur pate, dont ils avoient l’option suivant led(it) arrêt,
a été convenu qu’il sera loisible aux boulangers et patissiers de Champeaux de cuire du pain blanc et patisseries de toute espèce, chez eux et sans être tenus de cuire aud(it) four bannal , n’y paier aucun droit pour ladite exemption,
que les habitans pourront faire cuire aud(it) four bannal, du moyen pain entre bis et blanc pour les taverniers en payant le droit de cuisson, au tau susdit,
s’oblige lad(ite) communauté de tenir la main à ce que son fermier dud(it) four bannal avertisse lesd(its) habitants, de l’heure où ils pourront porter leur pate aud(it) four et fasse cuire duement icelle’
Parmi les boulangers concernés par cette transaction, on trouve ainsi trace, en 1626-27, d’un François LEROUX cité dans les titres féodaux des Terriers de la Seigneurie de Champeaux (ת), et d’un François BEHURE époux de Léonarde LE CERF dont la présence est révélée par les mariages en mai 1652 et juin 1654 de 2 de leurs filles, et par leurs actes d’inhumation respectifs en septembre 1670 et décembre 1669, notés dans les registres paroissiaux.
Plus de 150 ans s’écoulaient encore, pendant lesquels la majorité des Campéliens, bon gré mal gré, devait toujours faire cuire son pain au four banal, en s’acquittant des droits s’y rattachant.
Ce mécontentement devait prendre fin le 12 octobre 1746 (א), avec la renonciation au droit de banalité sur ce four, prononcée par 10 des chanoines et bénéficiers de la Communauté de l’église Collégiale Saint Martin de Champeaux, et rédigée en ces termes :
‘Considerants les differentes plaintes que nous avons recu depuis une longue suite d’années, et que nous recevons continuellement de la part des habitans de la paroisse et seigneurie de Champeaux à loccasion du four banal appartenants a ladite connumauté, tant pour raison de la cuisson du pain, que pour le prix que les habitans dudit Champeaux sont obligés de payer pour chaque pain, ayant attention au bien public et aux avantages en résultant et voulant couper la vacine des proces qui surviennent journellement entre le fournier du four banal et les habitants susceptibles de ladite banalité nous avons resolu tant pour ces raisons que pour dautres a nous connües dabandonner et de renoncer audit droit de banalité, comme en effet nous déclarons par ces présentes que nous abandonnons ledit droit de banalité et que nous nous i renoncons et en consequence donnons atouts les habitans susceptibles de ladite banalité de faire cuire leurs pains partout ou bon leur semblera et meme pour cet effet de faire construire des fours dans leurs maisons si ils le jugent a propos et pour donner connoissance auxdits habitans de la resolution portée au present acte. Sera a la diligence du procureur fiscal de la terre et seigneurie de Champeaux ledit acte lu et publié le jour de dimanche prochain issue de la messe paroissiale de Champeaux et meme affiché dans les endroits necessaires bien et düement signifié au fin du et marguilliers de ladite parroisse’.
Rappelons que la banalité, monopole seigneurial, faisait partie des droits qui étaient abolis par la Révolution de 1789. Cette abolition permettait alors le développement des fours privés, comme celui qui existe encore de nos jours au n°12 de la rue Raoul COUTANT.
Comme nous l’avons évoqué précédemment, le four banal de Champeaux a été affermé par bail. Pour exemple, citons quelques-uns de ces derniers locataires (ש) :
Juin 1714, Louis RIOTTE, marchand boulanger demeurant à Boissise-la-Bertrand, pour neuf années, moyennant un loyer annuel de vingt livres, plus douze livres pour une travée de grange située sur la place de la halle.
Mai 1723, Jean DUCHEMIN, vigneron demeurant à Champeaux, pour six années, moyennant un loyer annuel de trente-six livres, couvrant également la location de la travée de grange évoquée ci-dessus.
Novembre 1729, Pierre DEFOY, vigneron demeurant à Saint-Méry, moyennant un loyer annuel de trente-six livres, couvrant toujours la location de la même travée de grange. En avril 1731, celui-ci demandait la ‘résolution’ du bail qui, d’un commun accord, prenait fin à la St Jean de la même année. Aucun bail n’est noté entre juin 1731 et le suivant.
Mai 1734, François ROUSSEAU, boulanger demeurant à Brie Comte Robert, moyennant toujours un loyer annuel de 36 livres, couvrant aussi la location de la travée de grange. Bien que conclu pour 9 années, ce bail ne devait pas durer plus de 2 ans. Dans celui-ci était notifié que :
‘chacun des fermiers de ce lieu sera neansmoins libre de cuire au(x) fours qui se trouvent actuellement construits en leurs maisons moyennant la somme de six livres chacun qu’il(s) payeront aud(it) fournier p(ou)r leur laisser lad(it)e liberté’.
Cette clause laissait déjà entrevoir la renonciation au droit de banalité prononcée le 12 octobre 1746, et citée précédemment.
Mars 1736, Antoine BREANT, boulanger demeurant à Brie (Comte Robert), moyennant toujours un loyer annuel de 36 livres, avec un aménagement à noter, puisque payable en 4 termes égaux de 3 mois en 3 mois. Là encore ce bail, conclu pour 9 années, ne devait pas aller à son terme, pour les raisons énoncées, dans une décision de la Communauté du 5 mai 1738, en ces termes :
‘sur les plaintes frequentes portées a la Communauté tant des provocations continuelles que le nommé Breant fournier fait dans l’exercice journa(i)ller de ses fonctions aud(it) four a ban que des juremens & blasphemes que led(it) Breant profere tres souvent, ont prié Mre Guenyard notre confrere & prevot de notre église & procureur de lad(ite) Communauté, d y tenir la main, & faire toute diligence pour arreter le cours tant de ses blasphemes contre Dieu, & juremens contre nous, que des manques a son devoir qui sont tres considerablement prejudiciables au publiq, & ce par toutes les voyes de droit requises & convenables en pareil cas’.
Début septembre 1738, Marie GORRIER veuve d’Antoine GEOFFROY, demeurant à Bombon, sollicitait le bail à loyer du four banal, pour neuf années et trente-six livres par an. Le 23 du même mois, celle-ci se ravisait. Dans sa promesse de contracter ce bail, elle mentionnait qu’elle était sur le point de se remarier, et que son futur s’engagerait conjointement avec elle. Certitude ou simple supposition ?!
Fin septembre 1738, Marguerite BOUTILLIER, veuve BLONDEAU, solidairement avec son fils Louis Claude BLONDEAU, aux mêmes conditions que celles conclues avec Marie GORRIER. Aucun autre bail n’est noté jusqu’à la renonciation au droit de banalité du 12 octobre 1746.
Pour en revenir à l’emplacement de ce four banal, bien que ne figurant sur aucun plan, on peut raisonnablement penser qu’il se trouvait dans la rangée de maisons bordant au nord l’actuelle place du Marché, et très proche du magasin d’alimentation générale. Cette supposition s’appuie sur un recoupement fait entre l’emplacement de la ruelle portant ce nom, et un passage d’une donation (א) faite le 5 août 1551, par Mre Etienne DETROYES chanoine de Champeaux, dans son testament, qui énonce entre autre :
‘3e une maison, cour et jardin, sise devant les hales dud(it) Champeaux, tenant au four bannal dud(it) lieu’.
Michel MORCHOISNE
Complément à l’article sur le four Banal.
La supposition quant à l’emplacement du four banal s’est trouvée vérifiée par la consultation, début juin de cette année, de plans parcellaires terriers de la Seigneurie de Champeaux datant de 1780 (1), conservés aux Archives Départementales de Seine-et-Marne, mais qui jusque-là n’étaient pas consultables, en raison de leur fragilité, le temps ayant fait son office. Ces plans, comme d’autres documents, ont heureusement fait l’objet d’une restauration, en permettant maintenant la consultation.
Ces documents en couleur, au charme d’une autre époque, n’ont certes pas la clarté, ni la précision des plans actuels et même du premier plan cadastral de 1834, mais cependant, en y regardant de près, on peut trouver bien des indications intéressantes, à commencer par la matérialisation de l’emplacement de ce four banal ! On peut lire, dans une écriture assez pâle : “Le four bannale etoit autrefois ici”. L’accès devait très certainement se faire par la cour desservie par le passage que l’on voit entre les maisons et qui débouchait juste en face de la halle.
Pour les personnes qui ne situeraient pas aisément l’emplacement de ce lieu autrefois incontournable, en raison de l’importance que le pain avait alors dans l’alimentation de nos ancêtres, ajoutons que de nos jours, il serait placé juste derrière le magasin d’alimentation générale tenu par M. RABET, dans la maison où habite Mme KRYCH.
Michel MORCHOISNE
(1): Ensemble composé de 18 feuilles (A.D.77, cote : G 176).
(Nota : les textes en italiques sont retranscrits avec les fautes d’orthographe figurant sur les documents originaux)
(ψ) : Soit environ 0,40 € (2,60 francs).
(φ) : Soit environ 6 € ( 39,40 francs).
(λ) : Mesure de poids valant 240 à 250 livres dans le canton de Mormant (Archives Départementales de Seine-et-Marne, cote : L259).
Sources
(ת) : Archives Départementales de Seine-et-Marne, cote : E1351.
(א) : Inventaire général des Titres du Chapitre et Communauté de l’Eglise Royale et Collégiale St Martin de Champeaux, par M. Pascal VERDIER, archiviste et féodiste (1786) (Archives Départementales de Seine-et-Marne, cote : G156).
(ש) : Comptes Généraux de la Communauté de l’Eglise Collégiale St Martin de Champeaux (Archives Départementales de Seine-et-Marne, cote : G162).
Bibliographie :
“Qui étaient nos ancêtres” par Jean-Louis BEAUCARNOT (Ed. J-C LATTES 2002).
“Ainsi vivaient nos ancêtres” par Jean-Louis BEAUCARNOT (Ed. R. LAFFONT 1989).
Les vignes de Champeaux
Aujourd’hui, tout le monde connaît parfaitement le sentier de la Procession qui conduit les pas du promeneur au sud-est du territoire de la commune, en direction de Saint-Méry et du moulin de Flagy. C’est d’ailleurs par erreur que ce chemin est ainsi appelé, sur le panneau indicateur placé à son entrée au carrefour de la rue du Pourtour des Fossés et de la rue Sarrazin Desmaraise, puisque sur les derniers plans du cadastre, il est bien nommé chemin rural n° 29 dit de Flagy.
Sur le plan cadastral levé en 1834 (1) et sur un plan dressé en septembre 1858 par M. CAMERY géomètre à Guignes, en vue de la vente à des particuliers de certaines portions de chemins communaux (2), il était d’ailleurs déjà nommé ainsi, bien qu’un plan visuel (3) des chemins, faisant l’objet d’une délibération du conseil municipal du 11 novembre 1838, lui donnait, là encore faussement, le nom de chemin des Vignes, bien que ce nom, encore utilisé de nos jours par certains anciens Campéliens, aurait aussi très bien pu convenir, puisque les vignes se situaient effectivement au bout de ce chemin, sur les coteaux dominant le moulin de Chaunoy, principalement sur le nord-est.
Pour être complet, il faut ajouter que le sentier ou chemin de la Procession qui a très certainement été supprimé lors d’une opération de remembrement, était en fait situé sur un axe est-ouest, croisant le chemin dont nous parlons !
Tout ceci n’est certes pas d’une importance capitale, mais nous permet d’arriver au sujet de cet article : les vignes de Champeaux qui ont bien existé, même si cela peut surprendre, notre coin de Brie n’étant bien évidemment pas, de nos jours, une région à vocation viticole.
Il n’y a d’ailleurs pas que dans notre commune que cette culture ai été anciennement pratiquée, puisque lors de recherches personnelles, j’ai notamment pu vérifier la présence de vignerons, dans les villages de Courquetaine, Ozouer-le-Voulgis, La Grande-Paroisse, Vernou-sur-Seine, Champagne-sur-Seine, Thomery que tout le monde connaît pour sa culture particulière de la vigne, palissée depuis 1730, sur la face sud d’environ 350 kilomètres de murs, Samoreau, Héricy, Chartrettes, Fontaine-le-Port, et plus près de nous, Moisenay, Blandy-les-Tours et bien évidemment Saint-Méry. En Brie, c’est vers 1880 que le développement des chemins de fer, facilitant l’arrivée des vins du Midi, entraînait le début de l’arrachage des vignes, mesure amplifiée en 1881, par l’arrivée du phylloxéra puis par celle du mildiou en 1885.
Dans son livre Voyage de Champeaux à Meaux, paru en 1785, l’abbé Henry-Joseph GOUDEMETZ, chanoine du Chapitre de Champeaux depuis 1780, écrivait : ” dans la vallée depuis la chapelle de Roiblet jusqu’à Blandy, on pouvait voir dans la saison de riches coteaux chargés de pampres verts (4) et des points de vue uniques”.
Cependant, les vignes existaient déjà sur le territoire de Champeaux, depuis bien avant, puisque dans des actes paroissiaux (5) de février et juin 1657, un certain Nicollas MOREAU y était dit vigneron. Les représentants de cette profession exerçaient régulièrement dans l’étendue de notre village jusqu’en 1871, où la présence de Louis Hippolyte LECOMTE était encore notée. Les parcelles exploitées n’étant généralement pas d’une grande contenance et ne représentant très certainement qu’un appoint, pour une consommation locale et personnelle, nous retrouvons toutes ces personnes exerçant aussi d’autres professions telles que : berger, cabaretier, charretier, cordonnier, cultivateur, fournier (6), laboureur, maçon, maréchal-ferrant, tonnelier, et beaucoup plus généralement manouvrier.
L’état de sections des propriétés non bâties et bâties de 1834 (7) révèle, dans la section D dite ” de Roiblay “, l’existence de 103 parcelles de vignes d’une contenance totale de 3 arpents métriques 51 perches 13 mètres, soit 3,21 hectares représentant 0,255 % des 1258 hectares que comportait alors le territoire de notre commune. Ces parcelles étaient partagées entre 68 propriétaires dont 24 demeuraient à Champeaux et 35 à Saint-Méry. Les Campéliens détenaient 42 parcelles représentant 1,67 hectare, et les Médériciens 49 parcelles couvrant 1,30 hectare. La plus grande parcelle contenait 1 202 mètres carrés, et les 3 plus petites seulement 52 mètres carrés chacune. La plus grande majorité des celles-ci avaient la forme de bandes de terrain bien plus longues que larges. Certaines avaient même une largeur atteignant tout juste les 2,50 mètres !
L’état de sections de 1834 fait également apparaître 72 autres parcelles, dites terres à vigne, d’une contenance totale de 3,75 hectares et dont la plus grande couvrait 1,21 hectare.
Michel MORCHOISNE
(1) : Plan cadastral de 1834, section D, extrait 1èrefeuille. Conservé en mairie.
(2) : Conservé aux Archives Départementales de Seine-et-Marne, cote de la liasse : Op 2816.
(3) : Visuel est bien le terme employé dans l’intitulé de ce plan (Archives Départementales de Seine-et-Marne, cote de la liasse : Op 2816).
(4) : Branches de vigne garnies de leurs feuilles et de leurs fruits.
(5) : Registres paroissiaux de Champeaux conservés aux Archives Départementales de Seine-et-Marne.
(6) : Préposé au four banal, boulanger.